l'algue aux milles vertues, magicien vert, champion de la survie...
La chlorelle est une algue microscopique. Elle fait partie des êtres unicellulaires qui existaient à l'aube de la terre, aux origines de la vie. utilisée comme complément alimentaire (richesse en proteines, vitamines...) elle a des vertues de detoxificateur vis à vis des métaux lourds.
elle nous connecte à l'energie primitive, la force et la discretion tout à la fois...
La chlorella pyrenoidosa est une algue d’eau douce qui se développe par colonies. Ses biotopes (naturels) sont les eaux intérieures, par exemple les lacs et les étangs. Cet unicellulaire minuscule n’est visible qu’au microscope: c’est pourquoi il est également appelé microalgue. Agrandie 600 fois, on peut voir que la chlorella a une forme éllipsoïde et sphérique, d’où son appellation algue sphérique, ou algue à cellule sphérique, qui existe également. En coupe transversale, une cellule mesure 2 à 12 microns.
° Le nom chlorella vient du latin et signifie «verdure jeune et minuscule». Sa coloration vert foncé est dûe à sa haute teneur en chlorophylle, la plus élevée parmi tous les végétaux connus jusqu’à ce jour.
Les scientifiques estiment que l’existence de la terre remonte à environ 4,5 milliards d’années. Les premières formes de vie, bien que de taille microscopique, découvertes grâce à la mise à jour des fossiles, datent de l’ère précambrienne (4,5 à 0,57 milliards d’années). La Chlorella fait partie de ces unicellulaires qui existaient déjà à l’aube de la terre. Cette algue verte circulaire et microscopique est un véritable magicien de la survie. Elle s’est affirmée dans la lutte pour sa survie sur la terre au fil des millénaires et a survécu jusqu’à aujourd’hui.
La vie suppose la survie. La survie suppose à son tour la reproduction. La reproduction nécessite l’hérédité. L’hérédité signifie la transmission d’informations de la survie.
La Chlorella représente ce cycle éternel de la vie et la lutte de la survie. Dotée d’une membrane cellulaire multicouche particulièrement résistante et d’un noyau « intelligent », la Chlorella a pu s’adapter même aux conditions les plus défavorables de l’environnement et a ainsi développé une série de réactions très efficaces. Que ce soit les longues années de sécheresse, les rayons radioactifs ou la haute concentration de substances toxiques telles que les métaux lourds, les pesticides ou les détergents liquides organiques, rien n’a pu avoir raison de l’espèce Chlorella. Au contraire, face à ces conditions défavorables elle n’a eu cesse de développer de nouvelles stratégies de survie.
Protégée par une carapace de cellulose imperméable, la Chlorella résiste au plus aride des climats désertiques. Par ailleurs, cette algue dispose de différents mécanismes permettant de neutraliser les toxines et même de les rendre utiles. Cette propriété est bénéfique à l’homme de diverse manière à une époque où la pollution augmente chaque jour. Les systèmes de filtration à base du noyau de la Chlorella sont de plus en plus répandus et servent notamment à purifier l’eau et à la conserver propre. Ces dernières années, la Chlorella a été fortement recommandée en Asie, aux Etats-Unis et en Europe pour ses vertus purifiantes dans le traitement thérapeutique des personnes victimes d’une forte concentration de toxines dans le corps : de plus en plus de personnes soucieuses de leur santé prennent de la Chlorella afin de prévenir des maladies liées à notre environnement. Même morte, une algue Chlorella est capable de lier les substances toxiques telle une éponge, de sorte que ces substances néfastes ne puissent plus se libérer par après.
On ne peut reconnaître une algue Chlorella à l’œil nu. Paradoxalement, alors que cette algue représente l’une des découvertes les plus importantes dans le secteur des aliments sains et complets, elle est si petite qu’elle ne peut être observée qu’à travers le microscope. Ainsi, elle est aussi désignée par « micro algue ». C’est sans doute la raison pour laquelle elle ne fut découverte qu’il y a un siècle par le spécialiste en microbiologie, Beijerinck. Il fut également le premier à mener à bien une culture de l’espèce Chlorella (Chlorella vulgaris). Malgré le manque d’informations précises sur les composants, Beijerinck recommandait déjà à ses contemporains d’exploiter le potentiel de la Chlorella à des fins diététiques. Peut-être avait-il déjà connaissance des rapports provenant de Chine faisant état du combat contre la faim grâce à la culture de cette algue.
L’écrivain chinois(e) Jung Chang raconte, dans son roman relatant leur épopée familiale, que les familles rurales paysannes se nourrissaient d’algues Chlorella qu’elles cultivaient elles-mêmes en temps de grande famine. Les gens étaient au courant de la haute teneur en protéine et pouvaient lutter contre les oedèmes tant redoutés grâce à la Chlorella. Une anecdote veut que la Chlorella, se développant particulièrement bien dans l’urine humaine, les gens avaient renoncé à utiliser les toilettes et urinaient plutôt dans les bassins où les algues étaient cultivées et celles-ci se développaient alors à merveille.
Ensuite, elles étaient lavées et bouillies avant d’être consommées avec un peu de riz. Malheureusement, les traducteurs allemands du roman ont utilisé au lieu de Chlorella, un terme imprécis : « algue verte ».
A la fin de la première guerre mondiale en 1917, lorsque le problème de la famine touchait de plus en plus la population civile allemande, l’Allemand Lindner, spécialiste en microbiologie, entreprit de cultiver la Chlorella à des fins alimentaires. Déjà à cette époque, il était connu que cette algue, de par sa teneur en protéine dépassant les 60%, s’offrait comme solution aux problèmes de nutrition. Ainsi, 100 grammes de Chlorella couvrent les besoins en protides d’un adulte. La fin de la guerre, des problèmes techniques ainsi que la mauvaise digestibilité de l’algue crue mirent un terme aux plans de Lindner.
Lorsque pendant la deuxième guerre mondiale l’Allemagne fut à nouveau à court de ressources alimentaires, Hardner Lindner relança ses recherches en 1942. Mais il ne parvint pas non plus aux résultats espérés. Ce n’est qu’en 1948 qu’une étude pilote menée par la Stanford Research Institute des Etats-Unis parvint à prouver clairement qu’il était possible de cultiver et de récolter la Chlorella en grande quantité toute l’année. Cela attira l’attention des japonais, qui étaient certes traditionnellement familiarisés avec l’algue mais qui jusqu’alors n’étaient pas parvenu à produire et à travailler la Chlorella en grande quantité. Dr. Nobuko Tamiya du Tokugawa Institute for Biological Research à Tokyo pu enfin poursuivre les recherches avec succès. Les japonais lui doivent en effet d’avoir résolu les problèmes liés à une culture qui a lieu toute l’année, à la récolte non interrompue de la Chlorella ainsi qu’au processus de traitement qui en fait un aliment de grande valeur.
Dans les années 70, les chercheurs japonais se consacrèrent finalement au dernier problème : l’effet seulement modeste de la substance précieuse que renferme la Chlorella dans l’estomac et les intestins de l’être humain. En effet, si l’algue n’est pas traitée par un procédé spécial, plus de 50% des protéines quittent les intestins de l’homme sans être digérés. Les trois couches très résistantes qui protègent la membrane cellulaire de la Chlorella l’empêche d’être mieux absorbée. En vue d’une meilleure digestibilité et d’une meilleure absorption au niveau de l’estomac et des intestins, les scientifiques japonais ont développé un procédé pour casser la membrane cellulaire de l’algue afin que les enzymes de digestion puissent également atteindre les nutriments cachés (le procédé fut nommé broken cell-wall). Un autre procédé consiste à sécher l’algue de façon à ce que de très fines fissures se forment sur la surface externe. Lors de la digestion, la surface se gonflera due à la pression exercée par le suc gastrique jusqu’à se casser à différents endroits, facilitant de manière considérable l’accès des enzymes de digestion.
Les deux procédés permettent de bénéficier un maximum des nutriments et la digestibilité s’élève ainsi à 80%. Au milieu des années 70, tous les problèmes liés à la diffusion et à l’exploitation de l’algue par l’homme étaient résolus. Malheureusement, tous ces procédés sont très onéreux de sorte que le prix relativement élevé, en plus du goût spécial de l’algue ont freiné une large diffusion de celle-ci en tant qu’aliment véritable au-delà des frontières du Japon. Par ailleurs, la Chlorella est un complément alimentaire de grande valeur grâce à la variété des substances qu’elle renferme. Des millions de personnes de par le monde font confiance chaque jour à ses vertus pour être en forme et plein d’énergie.
Dans divers pays asiatiques, suite aux catastrophes écologiques les gens ont pu d’autant plus se rendre compte des qualités de la Chlorella. Des patients japonais qui avaient accidentellement mangé du riz contaminé au cadmium, souffraient d’empoisonnement au cadmium, une maladie très douloureuse appelée « la maladie Itai-Itai ». Beaucoup de gens sont morts d’empoisonnement aigu. Cependant, chez les patients qui reçurent de la Chlorella pendant plusieurs jours, les douleurs s’arrêtèrent presque aussitôt et ils se rétablirent à vue d’œil. Des analyses effectuées sur les excréments des victimes de ce type d’empoisonnement, après qu’ils aient pris de la Chlorella, révélèrent souvent une grande concentration de cadmium.
Les chercheurs dans le domaine médical furent vite convaincus que la Chlorella représente un excellent moyen naturel pour traiter les cas d’empoisonnement. Les recherches sur ce sujet donnèrent des résultats à la fois intéressants et prometteurs sur les propriétés détoxifiantes de cette algue et sont poursuivies jusqu’à ce jour. Toutefois, la plupart des travaux de recherche dans ce domaine se trouvent dans les bibliothèques et laboratoires japonais et sont rédigés dans la langue du pays. Occasionnellement seulement ils sont traduits en anglais.
La proximité cellulaire entre la Chlorella et l’être humain a donné cours à de nombreuses spéculations. Il est fréquemment dit que la Chlorella a en moyenne la taille d’un globule rouge. Une recherche privée dans un laboratoire spécial dans une grande ferme Chlorella a montré que l’algue fraîche Chlorella est en réalité en moyenne beaucoup plus petite qu’un globule rouge. La taille microscopique de cette algue a amené les chercheurs à supposer que ingurgiter des composantes cellulaires digérées passerait plus facilement dans les intestins.
Toutefois, la différence au niveau de la forme de la Chlorella et d’un globule rouge saute aux yeux : une cellule de l’algue Chlorella est ronde et voûtée tandis qu’un globule rouge ressemble naturellement à un disque avec un creux au centre.
Par ailleurs, la Chlorella a servi de sujet de recherche lors de nombreuses expériences scientifiques, ce qui lui valut de côtoyer « du beau monde » :
Le célèbre Prix Nobel de Médecine d’origine fribourgeoise, Otto Warburg, travailla intensivement sur les cellules de Chlorella avant de parvenir aux découvertes révolutionnaires sur le thème du «métabolisme cellulaire », qu’il publia en 1919.
En 1916, le scientifique américain Melvin Calvin obtint le Prix Nobel de Chimie. Il fut le premier à décrire le processus de l’apparition de la vie sur terre, en d’autres termes, comment à l’aide de la lumière solaire, le dioxyde de carbone et l’eau sont transformés en oxygène et en matières organiques. Ce processus est appelé depuis lors « la photosynthèse ». Calvin s’est servi de la Chlorella pour faire ses expériences –depuis toujours un expert en matière de photosynthèse.
Un organisme unicellulaire minuscule comme la Chlorella vit dans la menace constante de se faire anéantir par son environnement. Se regrouper avec ses semblables et en même temps, se multiplier constamment grâce à une division cellulaire très rapide, font partie de sa stratégie de survie. Dans des circonstances optimales de photosynthèse intensive et avec du CGF, une cellule mère se divise en quatre cellules fille en 20 heures. Lors d’expériences en laboratoire, on parvint à favoriser la croissance chez des animaux et même chez des enfants grâce à la multiplication des cellules saines avec le CGF.
C’est pourquoi les chercheurs donnèrent à cette substance active unique le nom de « Chlorella Facteur de Croissance » (en anglais : Chlorella Growth Factor = CGF).
Après qu’il eut été prouvé que la Chlorella active la division des cellules saines, les scientifiques se sont posé la question de savoir si ce concentré aurait également un effet sur la multiplication des cellules malades dans des cas de tumeurs et de cancers. Toutes les expériences sur le sujet ont toujours montré le même résultat : le CGF ne favorise absolument pas la multiplication de cellules cancéreuses et, est même capable de les freiner. (Voir plus à ce sujet p. 66 et 82)
La Chlorella aide à se défendre contre un environnement potentiellement hostile non pas uniquement parce qu’elle se divise rapidement. Le danger ne provient pas seulement de l’extérieur, il est aussi interne : lors de la photosynthèse, la Chlorella produit constamment de l’oxygène dans ses cellules. Afin de prévenir la possibilité d’une auto-oxydation, la Chlorella tient à disposition une quantité d’antioxydants extrêmement efficaces. Les UV, l’oxygène dans l’air, les substances toxiques dans l’environnement, les xénobiotiques sont tous réduits et ainsi neutralisés de manière chimique grâce à ces antioxydants.
La photosynthèse et les conditions néfastes contribuent par conséquent à la grande concentration d’antioxydants divers dans la Chlorella ; notamment des oligoéléments, des vitamines, des bioflavonoides, des enzymes, des acides aminés et des protéines ainsi que des substances végétales bien particulières et des acides gras. Ces derniers permettent à la Chlorella de s’adapter aux différentes températures de l’eau et de survivre même lorsque les températures descendent très bas.